Torture au Togo : Evaluation de la mise en œuvre des recommandations de la 67ème session

La torture au Togo est réelle. Ainsi, les autorités et les Organisations de Défenses des Droits de l’Homme au Togo…



La torture au Togo est réelle. Ainsi, les autorités et les Organisations de Défenses des Droits de l’Homme au Togo (ODDH) s’investissent pour lutter contre le phénomène. En juillet 2019, le Togo était à Genève pour présenter au comité d’experts, les actions menées en faveur de la lutte contre la torture.

À l’issue de cette rencontre, des recommandations avaient été formulées à l’endroit de la délégation togolaise. Deux ans après ce passage, les différents acteurs impliqués dans la prévention et la lutte contre la torture au Togo, font le point de la situation.

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Torture au Togo : Evaluation de la mise en œuvre des recommandations de la 67ème sessionTorture au Togo, évaluation à mi-parcours de la CNDH

À l’initiative de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), les acteurs engagés dans la lutte contre la torture au Togo se sont réunis ce mardi, 13 juillet 2021.  Une rencontre soutenue par le Programme des Nations Unis pour le Développement (PNUD).

L’objectif est d’amener les ODDH à accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre de ces recommandations. Ainsi, cette rencontre consiste à faire une évaluation à mi-parcours de la mise en œuvre, en vue d’une prévention efficace de la torture au Togo. À l’issue des échanges, la CNDH va recueillir les suggestions des ODDH.

L’ambition de la CNDH est de faire en sorte pour que le Togo ait une note excellente au prochain passage, devant le comité d’experts. C’est ce qu’a fait savoir Ohini Didi Sanvee, Président de la sous-commission prévention de la torture.Torture au Togo : Evaluation de la mise en œuvre des recommandations de la 67ème session

Torture au Togo, quelques recommandations phares

Les recommandations formulées à l’endroit du Togo portent sur une dizaine de domaine. Il s’agit, entre autres, du mauvais traitement sur les enfants ainsi que ceux enregistrés dans les lieux de détention. Aussi, il a été proposé aux autorités togolaises de prendre un certain nombre de mesures afin de renforcer sa législation.

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« Sur les conditions de détention, il y avait aussi une recommandation forte qui concerne la prison civile de Lomé. Le comité disait à l’époque qu’il fallait faire fermer sans délai la prison civile de Lomé », a rappelé Ohini Didi Sanvee.Torture au Togo : Evaluation de la mise en œuvre des recommandations de la 67ème session

Il faut rappeler, qu’il était aussi demandé au Togo d’intégrer dans sa législation pénale le crime de torture. Ceci, dans le but de le définir clairement afin de doter le pays des éléments nécessaires pour poursuivre et punir les auteurs de ces actes de torture.

Cet atelier a réuni onze (11) organisations de défenses de droits de l’homme intervenant dans le milieu carcéral ainsi que les représentants des médias publics et privés.

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Christelle A.

 

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