Le Togo veut restaurer ses paysages forestiers

Le Togo compte réaliser la restauration d’1,4 millions d’hectares de paysages forestiers dégradés à l’horizon 2030. En ce sens, les acteurs du secteur participent depuis ce 23 mars à Lomé à un atelier de renforcement de capacité sur la question. Atelier organisé par le gouvernement togolais à travers le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières, appuyé par les partenaires techniques et financiers.

Une initiative mondiale

Concrètement il s’agit de la mise en œuvre par le Togo de l’initiative mondiale “restauration des paysages forestiers et bonne gouvernance dans le secteur forestier”. Pour le compte du pays, cette initiative est pilotée par le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières, avec l’appui de la Giz, l’agence allemande de coopération.

“Ce projet vient renforcer d’autres initiatives déjà en cours dans le pays et dont les actions sur le terrain prennent en compte les enjeux liés à la restauration des paysages forestiers. Les ressources du FEM4 (une composante du Fonds pour l’environnement mondial, ndlr) seront entièrement consacrées à la restauration des fonctionnalités écologiques et socio-économiques des communautés de la région des Savanes et de la Kara qui sont plus touchées par la dégradation des terres et des écosystèmes forestiers”, a précisé Dimisou Aoufo, Secrétaire Général du ministère.

Préservation des paysages forestiers togolais

Comme dit plus haut, le lancement de cette initiative mondiale de préservation et de restauration des paysages forestiers est le fruit d’une coopération étroite entre le Togo et la République togolaise d’Allemagne. Pour la branche agriculture de la GiZ, cette initiative qui permet notamment d’appuyer des filières porteuses mais moins mises en avant, comme le Karité, le miel et le néré, est en parfaite cohérence avec les priorités de la partie togolaise telles que présentées dans dans sa feuille de route gouvernementale Togo 2025.

“Notre coopération vise donc non seulement la restauration du paysage forestier, mais surtout le développement des filières forestières porteuses ligneuses et non ligneuses, en particulier les filières karité, miel, néré, bois énergie et bois d’œuvre”, a précisé Dr Florent-Dirk Thies, chef de programme et coordonnateur secteur agricole à la Giz.

 

Klétus Situ