Togo : le CDFDH appelle les leaders communautaires et religieux à la prévention de l’extrémisme

Le Centre de Documentation et de Formation sur les Droits de l’Homme (CDFDH) s’est engagé depuis quelques semaines dans la…



Le Centre de Documentation et de Formation sur les Droits de l’Homme (CDFDH) s’est engagé depuis quelques semaines dans la promotion du dialogue interreligieux et interculturel. Il associe les leaders communautaires et religieux pour l’édification de la paix au Togo.

« Prévenir les crises socio-politiques et l’extrémisme violent » est le sujet sur lequel ont débattu les intervenants et les participants au cours de la rencontre du samedi 19 septembre 2020 à Lomé.

Eveiller la responsabilité des leaders communautaires et religieux

Cette mission salutaire portée par le CDFDH appuyée par le PNUD, met l’accent sur la responsabilité des leaders communautaires et religieux qui jouent le rôle d’éclaireur de conscience, d’opinion au sein de la population et surtout des jeunes. La population du Togo étant diversifiée avec l’existence de plusieurs religions, il faut associer les leaders à la lutte.

Selon Ibrahim ABOUBAKAR, Président du Centre Régional des Jeunes Lomé-Commune et porte-parole du CDFDH : « nous sommes dans un contexte où nous avons des défis sécuritaires. Nous sommes menacés par l’extrémisme violent, parce que rattaché à une religion d’une manière ou d’une autre qu’il soit islamique, chrétien ou traditionaliste. Il est donc nécessaire d’associer ces leaders religieux à la lutte à travers le rôle qu’ils doivent jouer parce que quand ils parlent ça s’exécute », a-t-il déclaré.

Il faut souligner que l’extrémisme qui est un défi de l’heure, même si le Togo n’a pas encore enregistré des cas.

Les participants donnent leur avis

De son côté, Madame Joëlle KOLANI-ATTIOPOU, pasteure et participante au dialogue estime que : « c’est un défi de l’heure et nous savons tous que l’extrémisme est présent un peu partout dans le monde. C’est une très bonne initiative de participer à cette rencontre qui appelle à la prévention de cette extrémisme. Tous les leaders religieux doivent se faire éducateurs d’une seule voix ».

Pour les approches de solutions à trouver par les leaders communautaires et religieux pour renforcer la résilience des populations, l’Imam MAMAN MOUSTAFA donne des précisions : « l’islam qui est une religion de paix et de pardon, j’ai interpellé les leaders religieux pour qu’ils puissent parler souvent à leurs fidèles ».

Il a ajouté que « Être un miroir en tant que religieux. Faire comprendre à la population que nous sommes condamnés à vivre ensemble quelles que soient nos religions parce que elle est pour nous tous cette terre sur laquelle nous vivons ».

Amener les populations à comprendre et respecter le droit à la religion de tout un chacun, comme le stipule la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme à l’article 18. Il urge que les leaders communautaires et religieux qui déjà jouaient le rôle de formateur, d’éducateur continuent par le faire. Ils doivent disposer de plus d’outils à travers cette rencontre pour mieux accomplir leurs missions. Ce sont entre autres résultats attendus après le dialogue interculturel et Interreligieux initié par le CDFDH.

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