Togo : la FNGPC donne les raisons de la baisse de la production cotonnière
Première culture de rente, première culture industrielle et quatrième produit d’exportation (après le clinker, le ciment et les phosphates), le…
Première culture de rente, première culture industrielle et quatrième produit d’exportation (après le clinker, le ciment et les phosphates), le coton togolais contribue de manière substantielle au PIB du pays. Cependant, les producteurs ont connu un faible rendement au cours de la campagne cotonnière 2021-2022. Bilan, stratégies de relance de la cotonculture, tel a été le but de la tenue d’une Assemblée générale ordinaire exercice 2021-2022 de la Fédération Nationale des Groupements de Producteurs de Coton société coopérative avec conseil d’administration (FNGPC COOP-CA) réunie mercredi 29 juin 2022 à Lomé.
La FNGPC préoccupée
Dans leur Vision Stratégique à l’horizon 2022 et conformément au Plan National de Développement (PND), les producteurs de coton ambitionnent d’atteindre une production annuelle de 200 000 tonnes de coton graine avec 95% de qualité premier choix. Or, la campagne 2021-2022 affichait une production de 52.000 tonnes, moins que la récolte précédente avec 67.000 tonnes.
Face à cette situation, la FNGPC doute de pouvoir parvenir à 140.000 tonnes de coton graines relativement à ses prévisions. Elle s’inquiète des dérèglements climatiques qui affectent la production. “Nous sommes confrontés à des épisodes pluvieux inhabituels et à la sécheresse dans certaines zones. Une situation très compliquée à gérer”, a expliqué Koussouwé Kouroufei, le président de la FNGPC.
Investir dans les nouvelles technologies
Créée en 2005, la FNGPC a pour mission d’améliorer les conditions d’organisation, de fonctionnement et de gestion des organisations de producteurs de coton. Pour la Fédération, il va falloir réinventer la cotonculture grâce à la modernisation outre la hausse du prix du coton graine pour augmenter la productivité.
De son côté, Olam International (actionnaire majoritaire de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo, NSCT) a promis investir dans la transformation du coton. De fait, avec la construction en cours du parc industriel d’Adétikopé réalisé par Arise (filiale logistique du groupe), la filière devrait trouver des industriels pour développer la transformation. En commençant par les futures usines du nouvel actionnaire de la NSCT.
Perside Katanga
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