Togo : encore une attaque terroriste repoussée au nord

Les Forces de Sécurité et de Défense et de Sécurité (FDS) ont repoussé une nouvelle attaque terroriste dans le nord du Togo. Dans la matinée du dimanche 26 février, les terroristes ont attaqué le poste opérationnel avancé de Tiwoli, situé à 25 km de Mandouri.

Cette nouvelle attaque terroriste sème la panique au sein des populations du nord. Selon les informations, les terroristes se sont déployés en grand nombre pour attaquer les agents de la FDS aux alentours de 2h du matin. Après 30 minutes d’échange de tirs, le calme est survenu quelques instants plus tard.

Attaque terroriste au Togo, une nouvelle victoire pour les FDS

Selon nos confrères d' »IciLomé », il est rapporté qu’aucune perte en vies humaines n’a été déplorée dans le camp des FDS. Les agents ont riposté vigoureusement et ont réussi à les repousser.

« Ceux-ci ont tiré d’abord 03 roquettes du côté Est en vue de neutraliser les postes de combat qui n’ont pas atteint leurs objectifs. Simultanément, ils ont déclenché des tirs nourris de mitrailleuses du côté Nord-Ouest », lit-on.
Plus tard, les FDS ont procédé au ratissage de la zone, ce qui a permis de découvrir des impacts d’obus à l’extérieur du Poste opérationnel avancé, ainsi que des traces de motos et des pas d’hommes.

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Terrorisme au nord du Togo, des populations se réfugient au Bénin

Cette attaque terroriste est survenue 24 heures après la migration d’un grand nombre d’habitants vers le Bénin. Samedi 25 février, la commission béninoise chargée des réfugiés et apatrides a recensé près de 750 personnes venues des villages de la région des Savanes.

Selon des témoignages, il s’agit de familles entières qui ne se sentent plus en sécurité en raison des attaques terroristes et qui ont décidé de trouver refuge au Bénin. Elles sont arrivées à moto, en tricycles ou en charrettes tirées par des ânes, et ont posé leurs affaires dans les arrondissements de Gouandé, Chahoun Cossi et Tantega.
Il n’y a pas de camp construit pour les accueillir, selon le choix des autorités béninoises. Des familles d’accueil les hébergent. Généralement, il n’y a pas de place pour tout le monde dans les cases ou dans les maisons, mais les grandes cours des concessions dépannent.

L’on signale sur place la présence d’ONG humanitaires. Des vérifications qui permettront de reconnaître ces déplacés comme des réfugiés sont en cours. La procédure est ouverte.

 

Elom.