Togo/Covid-19 : 250 patients acceptent de subir les essais cliniques de l’UL en septembre

Les essais cliniques de l’UL vont débuter dans quelques jours, c’est-à-dire en septembre 2020. Ces essais portent sur les phytomédicaments découverts…

Parredaction Catégorie Santé le 26 août 2020 Étiquettes : , , , , , , , , , ,


Les essais cliniques de l’UL vont débuter dans quelques jours, c’est-à-dire en septembre 2020. Ces essais portent sur les phytomédicaments découverts pour le traitement de la Covid-19. C’est l’information donnée par l’Université de Lomé (UL) lundi, 24 aout 2020.

En effet, l’institution s’est lancée dès l’apparition de la pandémie, dans la recherche des remèdes pouvant aider à guérir les personnes atteintes du virus. Les études ont été menées par la Commission ad hoc de l’UL (COMUL). Au total, quatre (4) phytomédicaments ont été trouvés.

Les remèdes que propose la COMUL

Les phytomédicaments appartiennent à la famille des médicaments fabriqués à base des plantes. Mais, ils répondent toutefois aux exigences des remèdes chimiques de synthèse. Ainsi, les éssais cliniques de l’Ul vont porter sur les phytomédicaments suivants: l’Imunitum, l’Immu-Top, le Secure et le Biocire.

D’après les spécialistes, ces remèdes sont considérés comme des immuno-stimulateurs de l’organisme contre la Covid-19. C’est-à-dire, des substances qui stimulent le système immunitaire en induisant une activation ou en augmentant l’activité de l’un de ses composants.

Il faut souligner que les phytomédicaments répondent à trois principales exigences : thérapeutiquement efficaces ; sans risque et bien tolérés ainsi que de qualité pharmaceutique reproductible.

Les essais cliniques de l’UL

Les quatre phytomédicaments vont être administrés aux personnes atteintes du nouveau Coronavirus et qui sont actuellement sous traitement. Ces essais concernent principalement 250 malades, tous âgés d’au moins 18 ans.

La durée de traitement est de 28 jours. Ces essais cliniques de l’UL font suite aux tests in-vitro et in-vivo sur des animaux. Ces expériences constituent, d’après les premiers responsables du COMUL, un moyen qui vise à tester l’efficacité de ces phytomédicaments.

Ceci dans le but d’en faire, d’une part, une production massive. D’autre part, les résultats (probants) issus des essais cliniques de l’UL donneront le ton à la campagne de vulgarisation de ces différents remèdes. Aussi, le conseil scientifique aura à publier un rapport sur ces différents tests.

Il faut rappeler que le démarrage de ces tests a été retardé en raison des difficultés financières rencontrées par la COMUL. Mais, ce facteur financier n’est plus un blocus. La commission a finalement pu mobiliser ses 70 millions de FCFA, confirme le Professeur Dagnra, membre du Conseil scientifique.

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