Ecoles supérieures privées : le combat du gouvernement pour mettre les étudiants et parents à l’abri
Au Togo, les écoles supérieures privées, contribuent à hauteur de 40% dans l’enseignement supérieur. C’est ce qu’a indiqué Christian Eninam…
Au Togo, les écoles supérieures privées, contribuent à hauteur de 40% dans l’enseignement supérieur. C’est ce qu’a indiqué Christian Eninam Trimua, Porte-parole du gouvernement et ministre des Droits de l’Homme. Ainsi, l’on dénombre plusieurs instituts et établissements d’enseignements privés qui offrent des formations qualifiantes et diverses.
L’Etat s’investit donc pour s’assurer non seulement de la qualité des formations offertes par ces écoles supérieures privées, mais aussi de la nature des diplômes délivrés aux apprenants. Réuni en conseil des ministres, ce 27 octobre, le gouvernement s’est penché sur la question.
Écoles supérieures privées, un projet de décret adopté
Au palais présidentiel, Faure Gnassingbé et ses ministres ont procédé à l’examen du projet de décret portant règlementation des établissements privés d’enseignement supérieur. Ainsi ce texte va contribuer à l’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur au Togo.
Précisément, le projet de décret adopté détermine les conditions, modalités et procédures d’exercice des activités des écoles supérieures privées. L’objectif finale est donc de « protéger les apprenants et garantir une formation en adéquation avec les besoins du marché de l’emploi », précise le conseil des ministres.
Ce texte innovant, a expliqué l’exécutif, a pris en compte les recommandations de la mission d’évaluation des Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur (EPES). Cette action a couvert l’ensemble du territoire national.
Réglementation des Écoles supérieures privées, le ministre Trimua s’explique
« Vous voyez comment les parents se débrouillent et font beaucoup de sacrifices pour financer l’enseignement de leurs enfants notamment dans le supérieur privé ? », questionne le ministre Trimua face aux professionnels des médias.
C’est pourquoi, poursuit-il, le gouvernement a le souci de garantir au moins les diplômes qui sortent de ces établissements. En effet, il faut souligner que certains diplômes délivrés par les écoles supérieures privées ne sont pas reconnus par l’Etat togolais. Cette situation rend la tâche difficile à certains diplômés désireux de poursuivre leurs études à l’étranger, et à ceux qui se retrouvent sur le marché de l’emploi.
Le gouvernement a donc entrepris la démarche de règlementation du secteur afin de mettre à l’abri les parents qui déboursent les moyens et les apprenants. Ces derniers pourront donc en s’inscrivant dans un établissement d’enseignement privé s’assurer que le diplôme obtenu répondra aux normes nationales et internationales.
« Le texte contribue à clarifier les règles pour créer des établissements privés au Togo. Les règles selon lesquelles les diplômes sont reconnus et les exigences de qualités que chaque établissement doit pouvoir avoir pour être au minimum comparé aux établissements de l’enseignement supérieur publique », a laissé entendre le ministre.
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CA
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