Afrique : un rapport de la BAD pour la relance économique en 2021

Un rapport de la BAD (Banque Africaine de Développent) vient d’être publié ce mardi 7 juillet 2020. Près de 50 millions d’Africains pourraient basculer dans l’extrême pauvreté en raison des impacts économiques de l’épidémie de coronavirus. En effet, le continent africain comme les autres continents est fortement touché par la pandémie du covid-19.

De nombreuses entreprises qu’elles soient des petites ou grandes sont toutes passées au rouge. Toutefois, le continent pourrait, s’appuyer sur plusieurs programmes pour relever son économie. C’est ce que révèle le rapport de la BAD.

Rapport de la BAD, prédiction d’un rebond en 2021

Le présent rapport de la BAD port essentiellement sur les « perspectives économiques ». Selon les résultats de cette étude, l’Afrique devrait connaitre un rebond de 3 de sa croissance économique en 2021. Ceci, à condition que les gouvernements parviennent à juguler la propagation de la pandémie du COVID-19.

Lire aussi: Togo : Reprise des cours sous Covid 19, quel bilan ?

Ainsi, cette croissance devrait passer à 3% en 2021 contre -3,4 % dans les scénarios catastrophiques. Pour y parvenir Charles Leyeka Lufumpa, affirme que « pour rouvrir les économies, les décideurs politiques devraient adopter une approche progressive et graduelle qui évalue soigneusement les compromis entre le redémarrage trop rapide de l’activité économique et la préservation de la santé des populations ».

Sur cette base, les économies pourraient être progressivement relancées en tenant en compte des risques de transmission des différents secteurs.

Rapport de la BAD, les opportunités à ne pas ignorer

Les crises comme la covid-19, présentent une bonne opportunité pour des réformes innovantes dans les pays. Même si la courbe de la pandémie en Afrique est en train de s’aplatir progressivement. Cependant, compte tenu des insuffisances des systèmes de santé et de la protection sociale, le virus reste une menace pour les vies humaines et les moyens de subsistance des populations.

D’après le rapport de la BAD, le continent demeure, vulnérable à d’autres menaces, comme les nuées de criquets en Afrique de l’Est, ou encore les évènements climatiques extrêmes. Outre ces mesures, il faudrait, par ailleurs, mettre en place de nouvelles politiques de régulation du marché du travail.

Ces dernières permettront de protéger les salariés et les emplois. Il faudrait aussi réfléchir sur des politiques structurelles devant permettre aux économies africaines de se reconstruire et d’améliorer leur résilience face aux chocs futurs. Ceci dans le secteur du tourisme et des loisirs aussi.

Ces nouvelles politiques doivent permettre à renforcer la confiance et l’adhésion du public et s’attaquer aux goulets d’étranglement structurels qui rendent le continent plus vulnérable à ces chocs futurs.