Togo : le parlement acte la mise à jour de la police des étrangers
Au Togo, le parlement a une fois adopté à l’unanimité, un projet de loi porté par le gouvernement. Il s’agit…
Au Togo, le parlement a une fois adopté à l’unanimité, un projet de loi porté par le gouvernement. Il s’agit cette fois-ci d’une loi portant police des étrangers.
Présentée par le gouvernement comme étant une actualisation nécessaire de la loi n° 87-12 du 18 novembre 1987, cette adoption s’est déroulée en présence de Christian Trimua, ministre des Droits de l’Homme, de la formation à la citoyenneté, des relations avec les institutions de la République.
Harmonisation, digitalisation et modernisation des procédures
Cette adoption d’une nouvelle police des étrangers immigrant sur le sol togolais, l’exécutif la justifie par la nécessité d’actualisation de la législation pour qu’elle soit en phase avec les pratiques en vigueur dans le cadre des procédures d’obtention de visa au Togo. Procédures qui ont considérablement évolué au cours des dernières années.
“Sa mise à jour se justifie aussi par le souci d’harmoniser l’ensemble de ses procédures et de prendre en compte les nouveaux paramètres notamment la nécessité de digitalisation du processus de demande et d’établissement du visa et de la carte de séjour contribuant ainsi à la modernisation du pays et au renforcement de ses structures conformément à l’axe 3 de la feuille de route gouvernementale”, apprend-on également.
Renforcer l’attractivité de la destination Togo
Par ailleurs, l’adoption d’une police des étrangers plus en phase avec les exigences actuelles, devrait, selon les projections du gouvernement, permettre consolider l’attractivité du Togo pour les touristes et les opérateurs économiques. Le tout dans un contexte où le pays mise beaucoup sur les investissements directs étrangers et le tourisme pour booster son développement économique.
“Cette loi renforce l’attractivité et la sécurité de notre pays et permet de digitaliser les procédures d’obtention de visa et de carte de séjour”, a indiqué Christian Trimua, ministre ministre des Droits de l’Homme, de la formation à la citoyenneté, des relations avec les institutions de la République sur son compte Twitter.
Klétus Situ
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