Vitalité des PME en Afrique après le COVID-19
La pandémie du Covid 19 et surtout ces mesures de restrictions déployées depuis mars ont fragilisé toutes les économies de…
La pandémie du Covid 19 et surtout ces mesures de restrictions déployées depuis mars ont fragilisé toutes les économies de la planète. Ne sont pas restées en marge de cet impact négatif, les micros entreprises et à priori les Petites et Moyennes Entreprises (PME) du continent africain.
Celles-ci constituent de véritables soubassements de l’économie africaine avec près de 33% de contribution au PIB. Le maintien en vie de ces entreprises nécessite une nouvelle structuration ainsi qu’un repositionnement stratégique.
Disparition probable des start-ups
En 2020, la perte de chiffres d’affaires des PME du continent africain provoquée par la pandémie de la covid 19 est estimée entre 20 et 40 milliards de dollars. Selon le directeur général de Partech, Cyril Collon, 70 % des start-ups n’ont pas la capacité de survivre après 3 mois avec des revenus proches de zéro. « Donc, on a un risque très fort de mortalité des sociétés.
Et ces sociétés-là pour beaucoup s’attaquent aux marchés formel et informel, dont tous ces revendeurs informels que l’on a dans nos open-markets », a-t-il expliqué. Et comme une gangrène, la crise reste facilement transmissible à des petites entreprises aussi bien que les Start-up africaines.
Accompagnement, après la pandémie du Covid 19
Mais, dans cette jungle d’entreprises déjà à l’agonie, l’accompagnement des Etats aux entreprises parviendrait plus à celles qui pourraient élever le niveau de compétences du personnel. C’est ce que nous confirme Almoustapha Tour, directeur de la clientèle des particuliers et professionnels de la Banque malienne de solidarité.
« Le soutien va plus facilement aux PME qui parviennent à élever le niveau de compétences du personnel. Ainsi, en encourageant ces entreprises dans leur survie, l’État pourrait en faire des entités viables et dynamiques. », a-t-il indiqué.
A cet effet, l’état actuel de la pandémie de la Covid 19 donne aux États africains l’excellente opportunité d’enclencher un processus progressif de transformation des activités informelles. C’est-à-dire un système d’enregistrement souple et efficace pour l’enrôlement des agents économiques du secteur informel.
Ce dispositif permettrait de voir les performances de croissance, impacter positivement l’économie de l’état. À terme, la modernisation de l’informel permettrait d’élargir la base taxable et d’augmenter significativement les ressources budgétaires des entreprises après la pandémie de la Covid 19.
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