Ouverture de la 2e session extraordinaire du Parlement de la CEDEAO à Lomé

La présidente de l’Assemblée Nationale Togolaise, Yawa Djigbodi Tsegan a procédé lundi 03 octobre 2022, à l’ouverture de la 2^e session extraordinaire de l’année 2022 du Parlement de la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à Lomé.

En effet, les travaux de cette 2è session qui vont durer jusqu’au 08 octobre 2022, sont consacrés à l’examen et à l’adoption du Projet de Budget du Parlement de la CEDEAO au titre de l’exercice 2023.

Examen et adoption du Projet de Budget CEDEAO

 Comme annoncé, les échanges au cours de la présente session sont consacrés à l’examen et l’adoption des prévisions budgétaires annuelles 2023 du parlement de la CEDEAO.

En fait, l’adoption d’un budget annuel permettra de doter la représentation communautaire (CEDEAO) des moyens nécessaires au financement et au contrôle de ses activités en vue de la réalisation de ses missions.

« De pareilles assises doivent nous conduire à revisiter les outils clés de gestion de notre institution communautaire, à mener de profondes réflexions en vue de réaliser le grand renouveau de notre espace à travers des solutions innovantes et adaptées à notre environnement. Cela montrerait, aux populations de notre espace, notre détermination et notre capacité à suivre à grande lancée, l’évolution irréversible vers le bien-être partagé », a indiqué Yawa Djigbodi Tsegan.

Pour la présidente de l’Assemblée Nationale du Togolaise, ces actions des institutions parlementaires communautaires devront contribuer à la réalisation de la « Vision 2050 » de la CEDEAO, « Celle de faire émerger une Communauté de peuples pleinement intégrée dans une région paisible, prospère avec des institutions fortes et respectueuses des libertés fondamentales, œuvrant pour un développement inclusif et durable ». En présence de ses pairs, Yawa Djigbodi Tsegan a vivement souhaité d’accroître de telles rencontres.

Zoom sur la CEDEAO

L’objectif de la CEDEAO est de promouvoir la coopération et l’intégration dans le domaine économique (l’aboutissement à un marché commun et à une monnaie unique), social et culturel, afin d’aboutir à une union économique et monétaire. En passant par l’intégration totale des économies nationales des États membres.

Ainsi, cette intégration devrait permettre d’améliorer le niveau de vie des populations, d’assurer la croissance économique, de promouvoir les relations entre les Etats membres et contribuer au progrès et au développement global du continent africain.

Perside Katanga