OTR : début de la phase opérationnelle du recensement fiscal géolocalisé

L’Office Togolais des Recettes (OTR) a démarré ce jeudi 18 novembre 2021 à Atakpamé, les activités de la phase opérationnelle du recensement fiscal géolocalisé dans les régions du pays.

C’est une phase dont l’intérêt pour les opérateurs économiques est de se faire connaître et contribuer à l’éclosion de leurs milieux ainsi que leurs communes.

Du recensement fiscal géolocalisé pour la cartographie fiscale du pays

Cet exercice de recensement fiscal géolocalisé concerne pour cette première phase, les entreprises et personnes privées opérant sur le marché togolais, dans la réalisation de travaux ou d’ouvrages, dans la fourniture de bien ou encore dans la prestation de services.

En se faisant recenser, ces opérateurs contribueront à la création d’un répertoire unique qui permettra de traiter les données recueillies sur le terrain afin de dresser une cartographie fiscale du pays.

Outre cela, ce recensement fiscal géolocalisé permettra de résoudre les problèmes récurrents liés à la localisation des unités économiques sur le terrain ; disposer d’une cartographie primaire des immeubles bâtis et non bâtis de la zone géolocalisée et d’informations pertinentes pouvant permettre de procéder aux impositions conformément à la réglementation en vigueur.

Assurer l’autofinancement du développement économique et social du Togo

Le Togo a entrepris, depuis 2006, des réformes de ses finances publiques dont l’une des plus importantes est la création de l’Office Togolais des Recettes (OTR). Cette réforme intègre en une structure unique les deux anciennes régies financières des douanes et des impôts. La vision de l’Office est donc d’être une administration moderne capable d’assurer l’autofinancement du développement économique et social du Togo.

Plusieurs années après son opérationnalisation, malgré les performances que l’OTR réalise, des défis importants restent à relever afin de répondre à l’ambition du gouvernement togolais telle que déclinée dans le Plan National de Développement (PND) 2018-2022.

Afin d’assurer l’efficacité des actions menées, il s’avère donc indispensable de disposer d’une base de données fiables sur les unités de productions de biens et services qui interviennent dans la création de la richesse.

Si l’on dispose plus ou moins d’informations fiables sur les activités du secteur formel, il n’en est pas de même du secteur informel qui représente plus de 35% du Produit intérieur brut (PIB).

Bernard Adzorguenu