Opération de désengorgement : le Maire de Kozah 1 rassure les populations indignées
Tandis que l’opération de désengorgement des voies publiques se déroule sans résistance majeure à Lomé, les autorités rencontrent certaines difficultés…
Tandis que l’opération de désengorgement des voies publiques se déroule sans résistance majeure à Lomé, les autorités rencontrent certaines difficultés dans la ville de Kara. Les occupants, très indignés, ont manifesté leur mécontentement face à cette situation. Lorsqu’ils se font aborder par les forces de l’ordre, ils n’hésitent pas à leur exprimer leur désaccord.
Ce mercredi 15 février, l’opération de désengorgement des voies publiques a débuté dans la ville de Lomé et à l’intérieur du pays. Conformément au communiqué rendu public en novembre 2022, les occupants des voies publiques ont été invités à quitter les lieux avant le délai fixé. Estimant que ce délai est trop bref, certains font preuve de résistance sur le terrain.
Les populations de Kara indignées par l’opération de désengorgement des voies publiques
Dans la ville de Kara, certains marchands sont très en colère. Cela a été constaté au niveau de la Nationale N°1 et les rues secondaires, comme la RN 16 et la RN 19. Adjani Yao, un exposant de chaussures installé sur la voie de Kétao, a lâché furieusement : « Là où nous sommes, on va quitter pour aller où ? La vie devient chère à cause de l’inflation. Maintenant qu’on se débrouille pour manger, on nous dit de laisser aussi. C’est trop et nous demandons pardon ».
Contrairement à Adjani, d’autres occupants ont fait preuve d’une totale compréhension vis-à-vis de cette opération. C’est le cas de Mlle Kpahou Aimée, propriétaire d’une baraque de vente des ustensiles de cuisine, qui a lancé un appel aux dirigeants.
« Ils ont raison de libérer l’espace que nous occupons, mais ça ne nous arrange pas. Nous vivons de ça. Nous avons fréquenté, mais il n’y a pas de travail. Ils n’ont qu’à voir dans quelle mesure ils peuvent nous aider », s’est-elle exprimée.
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Une bonne nouvelle annoncée aux occupants délocalisés
Pidabi Pawoubadi, le maire de la commune Kozah 1, a répondu favorablement aux inquiétudes de ses concitoyens. En premier lieu, il a pris le soin de revenir sur la raison pour laquelle cette opération a vu le jour, celle de préserver la vie des citoyens en évitant des accidents de circulation.
« C’est vrai que c’est ça que certains concitoyens font pour survivre, mais il faut être en vie d’abord avant de pratiquer en toute quiétude ses activités ». Ensuite, il a rassuré les occupants sur la disponibilité de la mairie à les aider dans leurs nouveaux aménagements, puis les a invités à manifester, dès ce jour, leur volonté à quitter l’emprise des voies.
Elom.
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