Transport : l’OPA vulgarise son rapport sur les pratiques anormales
Rendu public à Lomé, le rapport 2020 de l’OPA sur la performance du corridor de l’espace de l’UEMOA est présenté…
Rendu public à Lomé, le rapport 2020 de l’OPA sur la performance du corridor de l’espace de l’UEMOA est présenté aux acteurs du domaine des transports. Malgré les améliorations, il est noté que la circulation n’est toujours pas fluide dans l’espace.
Des entraves à la liberté, à la libre circulation des personnes et des biens, des populations de l’espace UEMOA en font encore les frais. C’est la teneur du rapport annuel de l’Observatoire des Pratiques Anormales (OPA) sur les pratiques anormales.
Des avancées constatées par l’OPA
Le rapport que publie l’Observatoire des Pratiques Anormales (OPA) est un outil de lutte contre les malversations dans l’espace UEMOA que sont l’installation de barrières physiques, les prélèvements illicites et les retards relatifs au temps de contrôle dans le transport de marchandises. Ce rapport trimestriel et annuel permet de comparer les différents corridors.
Ainsi, le Togo reste en avant sur certains pays de l’espace dont le Bénin. « Au regard du rapport 2020, nous avons constaté que le corridor togolais est en bonne place derrière le corridor béninois, mais devant les autres corridors de l’union. On se dit donc qu’il faut encore faire mieux pour occuper la première place », a fait savoir Tadjudini Dermane, Directeur des transports routiers, aériens et ferroviaire et Président par intérim du CNF.
Sous la présidence du ministère des transports routiers, aériens et ferroviaires, cet atelier était organisé par le Comité National de Facilitation (CNF). Il a servi de cadre pour le partage de contenu du rapport annuel de l’observatoire des pratiques anormales 2020 avec les différents acteurs, l’enregistrement des témoignages sur ledit rapport et la proposition des approches de solution.
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Les entraves existent encore
Pour Komla TINDANO, Secrétaire général du ministère des transports routiers, la libre circulation des personnes et des biens dans la sous-région est fortement entravée par des pratiques peu orthodoxes. Ce dernier a, également, indiqué à l’ouverture des travaux de l’atelier que les perceptions illicites sur le corridor Lomé-Ouaga passent de 12.185 FCFA en 2019 à 8.598 en 2020.
Le temps de contrôle à la frontière passe de 163,1 minutes en 2019 à 154,1 minutes en 2020 ainsi que le nombre de postes de contrôle de 20,6 en 2019 à 17,6 en 2020. « À l’analyse de ces chiffres, nous devons continuer les efforts afin d’améliorer ses indicateurs au regard des objectifs fixés par le gouvernement », a souligné le secrétaire général du MTRAF.
Il faut rappeler que l’Observatoire des Pratiques Anormales (OPA) a été mis en place pour suivre la performance des corridors devant aboutir à la facilitation du transport dans l’espace UEMOA. Ses missions de contrôle du nombre de postes de contrôle sur le corridor, des perceptions illicites et des temps induits lui permettent de produire ses rapports.
Fafa A.
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