Assassinat de l’officier Madjoulba : le pouvoir de Lomé se tourne vers la France pour ses expertises balistiques

L’officier Madjoulba a été retrouvé mort dans son bureau au camp BIR, dans la nuit du 3 au 4 mai…

Parredaction Catégorie Société le 13 juillet 2020


L’officier Madjoulba a été retrouvé mort dans son bureau au camp BIR, dans la nuit du 3 au 4 mai 2020. Une date qui reste inoubliable pour le commun des togolais et spécialement pour l’armée togolaise. Les enquêtes ont été ouverts depuis deux mois. Mais, le gouvernement vient de la France pour que des expertises plus poussées soient réalisées.

En effet, le 3 mai a été marquée par la prestation de serment du président Faure Gnassingbé après sa réélection. En saisissant la France, le pouvoir de Lomé entend accélérer les enquêtes afin de connaitre les tenants et les aboutissant de l’assassinat de l’officier Madjoulba.

Assassinat de l’officier Madjoulba, une vague de manifestation

La disparation tragique de l’officier Madjoulba a suscité un choc général au sein de l’opinion publique. En effet, le colonel Madjoulba est natif de la préfecture de Doufelgou au Nord du pays. Ainsi, les populations de la dite localité ont, à travers des manifestations, exprimé leur colère.

Les manifestants ont donc le corps sans vie de leur fils, afin de procéder par eux même aux cérémonies d’inhumation. Face à ces soulèvements, le gouvernement a joué pleinement à l’apaisement, en dépêchant des missions ont été dépêchées au nord du pays.

La commission s’est chargée de calmer les esprits touchés par cet acte. Entre temps, une commission d’enquête aura été mise sur pied pour que toute la lumière soit faite sur cet assassinat. Malheureusement, les obstacles surtout au plan balistique semblent freiner l’élan de la commission pour venir à bout de sa mission.

Assassinat de l’officier Madjoulba, la France sollicitée pour les enquêtes

En effet, plus de deux mois après l’assassinat du l’officier Madjoulba, commandant de la BIR, la commission peine à retrouver les réelles pistes qui lui permettront de situer les responsabilités. Face à cette situation et toujours dans la lancée de ne pas laisser ce crime impuni, le pouvoir togolais vient de saisir la France pour que des expertises plus poussées soient réalisées, afin de connaitre les tenants et les aboutissant de cet acte crapuleux.

Selon la Radio France Internationale (RFI), même si le frère du Colonel assassiné, ambassadeur du Togo en France s’est refusé de se livrer à leur sollicitation, tout porte à croire que c’est à bord d’un vol spécial qu’une délégation togolaise s’est rendue en France avec pour objectif de solliciter leur expertise surtout en matière balistique.

La même source indique que la France n’a pas hésité à accepter cette demande de l’Etat togolais. Deux questions reviennent toujours dans ce dossier d’assassinat à savoir qui aurait pu commettre ce crime et à qui profiterait cet acte ?

Cette demande d’expertise française confirme une fois encore la volonté et l’engagement personnel du chef de l’Etat togolais, chef suprême des armées à ne pas laisser ce crime impuni, car si on arrive à abattre facilement un colonel dans son bureau sans être inquiété, l’Etat lui même se trouve en danger.

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