Santé / CEDEAO : les praticiens de la médecine traditionnelle en congrès à Lomé
Le 14e congrès scientifique annuel de la médecine traditionnelle et conventionnelle a débuté à Lomé, ce 12 décembre. Sous l’impulsion…
Le 14e congrès scientifique annuel de la médecine traditionnelle et conventionnelle a débuté à Lomé, ce 12 décembre. Sous l’impulsion de l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS), il s’agira d’établir, pour cette édition, un dialogue avec les lignes médicales de l’enseignement des aspects fondamentaux de la médecine traditionnelle dans les écoles de santé.
C’est un grand moment pour la médecine traditionnelle. Les praticiens de la médecine traditionnelle de l’espace CEDEAO souhaitent aboutir aux conclusions des travaux de Ouagadougou. Et ils ont cinq jours pour le faire au cours de ce 14e sommet. Soulignons que l’exercice se déroule pour la deuxième fois consécutive à Lomé.
Oui pour des programmes de formation en médecine traditionnelle
Le coup d’envoi des travaux a été donné par le Pr Moustafa Mijiyawa. Pour le ministre en charge de la Santé, la place qu’occupe la médecine traditionnelle dans nos sociétés n’est plus à démontrer. “Depuis plus de 20 ans, la communauté se penche sur son devenir et sa contribution au développement de la santé. Ce congrès vise à faire aboutir une réelle collaboration entre les deux médecines”, a-t-il déclaré.
Notons que la rencontre s’articule autour du thème : « Le rôle de la formation et de la recherche dans le développement de la médecine traditionnelle ». En effet, la médecine traditionnelle est incontournable en Afrique. Pour la promouvoir, il faut une formation appropriée et bien réglementée. Dans ce sens, il s’avère important de disposer des programmes de formations harmonisées.
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Processus d’intégration
Ce 14e congrès devra donc se pencher sur l’élaboration des lignes directrices pour la recherche et la documentation des produits basés sur des preuves.
« Les Chefs d’État encouragent les systèmes de recherches et de formations concernant la médecine traditionnelle. Ils ont donné des directives portant sur l’administration des curricula harmonisés de formations des praticiens traditionnelles afin de leur permettre d’avoir la responsabilité de soin pour leur intégration », a indiqué Professeur Joseph Olorunda, Chargé de la formation générale à l’OOAS.
Selon le média RepublicOfTogo, plus de 80 % de la population d’Afrique sub-saharienne a recours à la médecine traditionnelle malgré l’avancée scientifique dans le domaine de la santé. En dépit des multiples controverses, une frange dans la communauté scientifique africaine souhaite une collaboration entre médecine moderne et ancestrale. L’activité de médecine traditionnelle est d’ailleurs pris en compte au Togo dans le code de la santé.
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