Mali/Manifestations politiques : état des lieux après les affrontements du week-end passé
Les manifestations politiques au Mali a occasionnées 11 morts et 124 blessés. Depuis le week-end dernier, la capitale malienne Bamako…
Les manifestations politiques au Mali a occasionnées 11 morts et 124 blessés. Depuis le week-end dernier, la capitale malienne Bamako a été, une fois encore, le théâtre de violences graves. Au motif de ce regain des violences, le maintien des manifestants à obtenir, coute que coute, satisfaction à leurs doléances.
C’est-à-dire la démission du président Ibrahima Boubakar Keita. Malgré les différentes démarches employées par IBK, à savoir la dissolution de la cour constitutionnelle ainsi que l’ouverture à un gouvernement d’union nationale, l’opposition campe sur ses positions. Bien que l’appel au calme ait été lancé par l’imam DICKO, la libération des personnes arrêtées en dehors des leaders libérés, la poursuite des contestations reste toujours de mises.
Manifestations politiques au Mali, les origines
En effet, les manifestations politiques au Mali, de jour en jour, monte au bord du chaos. Cette situation tendue montre à suffisance que les voies de négociations pour une sortie pacifique de la crise se sont avérées inefficaces. La pression du mouvement du 5 juin sur le pouvoir ne faiblit pas. Le bras de fer entre les deux parties se durcit. Avec pour raisons principales l’extrême pauvreté des citoyens, la corruption, la fragilité sécuritaire et bien d’autres renforcent les convictions des hommes de la rue quant au départ d’IBK.
Même si l’imam Mahmoud Dicko, le leader du mouvement du 5 juin, a appelé les manifestants à faire preuve de calme en ces termes : « je demande à tout un chacun de garder son calme, d’aller vraiment vers une situation d’apaisement et non de violence », il semblerait que cet appel n’ait pas été entendu. Les heurts avaient eu lieu au niveau de Badalabougou.
Retour au calme après les affrontements
Mais aujourd’hui, le calme semble revenir dans certains quartiers au détriment d’autres. C’est le cas sur le pont des Martyrs et sur le pont du roi Fadh, où la circulation a été plus aisée dans la nuit du lundi à mardi. Une accalmie semble être retrouvée après 4 jours d’intenses affrontements.
Pour beaucoup qui espérait une issue pacifique, le Mali semble s’en lisser vers les profondeurs de l’abime. Tout porte à croire que dans ce climat de tensions accrues, l’intervention salutaire de la CEDEAO pourrait dénouer cette vague de tension dont on ne connait pas encore l’issu.
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