Lomé, capitale internationale des grands événements cette semaine
Depuis ce lundi, Lomé la capitale togolaise accueille plusieurs évènements internationaux. De la table ronde régionale sur les investissements directs…
Depuis ce lundi, Lomé la capitale togolaise accueille plusieurs évènements internationaux. De la table ronde régionale sur les investissements directs étrangers, lancée hier par le ministre Kodzo Adedze, à l’atelier des Cellules nationales de traitement des informations financières (CENTIF) des pays de l’UEMOA en passant par l’atelier régional de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, Lomé est en début de cette semaine capitale internationale.
Des experts de la lutte contre le blanchiment d’argent dans l’espace UEMOA à Lomé
Réunis à Lomé du 14 au 18 mars, les analystes et enquêteurs des Cellules nationales de Traitement des informations financières (CENTIF) des pays membres de l’UEMOA renforcent leur capacité sur les questions de lutte contre le financement du terrorisme et le blanchiment d’argent. Cet atelier sous-régional appuyé par l’Office des Nations Unies contre les drogues et le crime (ONUDC), fait suite à la tenue en 2019 au Mali, des États Généraux sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
“Il s’agit d’outiller les participants sur les nouvelles techniques et également les tendances en matière de financement du terrorisme. La préoccupation, c’est la lutte contre le terrorisme, mais également son financement. Les CENTIF occupent une place clé dans les dispositifs de lutte contre le financement du terrorisme, étant entendu que ce sont des cellules qui collectent les informations, les analysent et les disséminent aux autorités d’enquête et de poursuite”, a indiqué Kodjo Attisso, Conseiller régional ONUDC.
Des représentants de 7 pays africains à Lomé pour parler sécurité nucléaire et radiologique
Du 14 au 18 mars, se déroule également à Lomé un atelier portant sur une approche fondée sur le risque pour les matières nucléaires et autres matières radioactives non soumises à un contrôle réglementaire. Cette rencontre à laquelle participent des experts de la sécurité du Togo, du Bénin, du Burundi, des Comores, de la Centrafrique, du Congo et de la Guinée est appuyée par l’Agence internationale d’énergie atomique (AIEA).
L’objectif est de permettre aux pays participants d’intégrer dans le cadre de leurs systèmes législatifs et militaires de sécurité tous les aspects de la sécurité nucléaire.
“Il y a les sources qu’on utilise dans le cadre réglementaire (par exemple, à l’hôpital, dans les laboratoires) pour des équipements qui sont enregistrés et suivis, le plan de sécurité est connu. Mais il y a des équipements ou du matériel qu’on ne connaît pas. Cet atelier va nous donner les outils pour savoir comment nous préparer à d’éventuels scénarios impliquant ces matériaux et équipements qui ne sont pas répertoriés”, a indiqué Mazama Esso Tchaou, médecin-commandant, Professeur Agrégé en radiologie et Point focal de l’AIEA au Togo.
Klétus Situ
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