Togo: la BAD veut optimiser l’inclusion financière des femmes

Une réelle inclusion financière des femmes, c’est le défi que tente de relever la Banque africaine de développement. Ceci dans…

Parredaction Catégorie Finance le 10 mars 2021 Étiquettes : , , , , , , ,


Une réelle inclusion financière des femmes, c’est le défi que tente de relever la Banque africaine de développement. Ceci dans le souci de faciliter l’accès aux services financiers numériques (SFN) aux femmes de la sous-région. Pour ce faire, la BAD a accordé une subvention de 320 535 dollars à l’AMOA. Ce financement intervient au moment où beaucoup de pays africains s’activent à la promotion des femmes dans les plus grands organes de décision.

Ce projet colossal devrait permettre à la fin d’optimiser l’inclusion financière des femmes. Le financement aiderait ainsi l’Agence Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (AMAO) à entamer une analyse visant à réduire les écarts qui existent entre les sexes sur ce plan.

L’inclusion financière des femmes, un projet ambitieux

Le projet d’inclusion financière des femmes sera exécuté sur trois ans. Il devrait atteindre environ 350 millions de personnes dans les quinze pays membres de la CEDEAO dont : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Cap-Vert, Ghana, Guinée, Gambie, Guinée-Bissau, Libéria, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone et Togo. Les fonds proviendront de la Facilité pour l’inclusion financière numérique en Afrique (AFDI), un mécanisme de financement mixte, soutenu par le Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD).

« Avec un secrétariat représentant les huit banques centrales de la CEDEAO, l’AMAO joue un rôle central dans la consolidation et la mise en œuvre des objectifs stratégiques concernant l’inclusion financière. L’AFDI et l’équipe du projet de l’AMAO travailleront en étroite collaboration avec d’autres acteurs de l’écosystème de la région pour assurer une harmonisation des efforts permettant de créer un impact maximal », a déclaré Sheila Okiro, coordonnatrice de l’AFDI.

Un écart conséquent à réduire

Selon le rapport Global Findex de 2017, l’écart dans l’intégration des sexes est de 11 % en Afrique alors que la moyenne mondiale se situe à 9 %. Afin de renverser la tendance, il est donc nécessaire que le genre soit intégré dans toutes les fonctions, mais davantage au niveau des politiques et de la réglementation. Dans cette optique, le projet vise à porter à 35 % la participation des femmes aux opérations du marché financier numérique de la région supérieur à celle des autres parties du continent.

Par ailleurs, le projet d’inclusion financière des femmes est aligné sur les objectifs stratégiques de l’AFDI, y compris son volet intersectoriel sur l’inclusion du genre. Aussi, il est institué dans la droite lignée de sa stratégie décennale du Groupe de la Banque africaine de développement, la Stratégie du genre (2021-2025) et sa priorité stratégique « Intégrer l’Afrique ».

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