Grippe aviaire au Togo : découverte d’un nid dans la préfecture du Zio
La maladie de la grippe aviaire au Togo est à prendre au sérieux. L’alerte vient d’être donnée par le Fonds…
La maladie de la grippe aviaire au Togo est à prendre au sérieux. L’alerte vient d’être donnée par le Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes (FAIEJ). L’institution en charge de l’accompagnement et du financement des entrepreneurs togolais.
La grippe aviaire au Togo refait donc surface. Cette fois, c’est dans une ferme à Djagblé-Kleme, dans la préfecture du Zio que cette maladie animale a été découverte.
Grippe aviaire au Togo, la promptitude des autorités
Les autorités ont immédiatement réagi suite à l’alerte du FAEIJ qui a été informé de la survenue d’une morbidité inattendue et massive dans la ferme en question. Aussitôt, la direction de l’élevage et le FAIEJ ont dépêché sur les lieux, une équipe de spécialistes.
Ces derniers ont donc procédé aux diagnostics et à l’analyse des échantillons prélevés. En effet, la ferme victime, qui disposait de 1000 poules pondeuses, a perdu 563 têtes de volailles. Les résultats des analyses de l’équipe ont amené les autorités à confirmer la présence de la grippe aviaire au Togo.
Les spécialistes ont, par la suite, pris des mesures nécessaires qui prévalent. Il s’agit, entre autres, de l’incinération des cadavres des volailles, ainsi que la fermeture des marchés aux volailles dans le canton de Djagblé pour une durée de 30 jours. Aussi, un suivi des éleveurs est en cours afin de circonscrire le foyer de contamination.
Grippe aviaire au Togo, les consignes des autorités
Suite à la découverte de ce foyer de grippe aviaire au Togo, le gouvernement a réagi à travers un communiqué conjoint de trois ministères, notamment de l’Agriculture, de l’élevage et du développement rural ainsi que de la Santé et de l’hygiène publique.
Les éleveurs ainsi que les populations sont invités à adopter des comportements idoines afin de prévenir la maladie. Il est demandé aux aviculteurs de limiter les visites et d’éviter l’introduction des nouveaux animaux dans leur cheptel.
Aussi, il est recommandé de désinfecter régulièrement les matériels, le pourtour du poulailler et des fermes. Le partage des matériels d’élevage ou d’ingrédients entre éleveurs ou avec d’autres acteurs est à proscrire.
En cas d’apparition d’un signe étrange ou de mortalité massive, les acteurs sont priés d’informer les vétérinaires, les zootechniciens ou la direction de l’élevage.
Christelle A.
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