2 milliards de dollars d’investissements pour le Togo et plusieurs autres pays africains annoncés par les USA

Dans le cadre du Global Fragility Act, les États-Unis d’Amérique (USA) ont annoncé lundi 08 août 2022, un investissement de…

Parredaction Catégorie Politique le 12 août 2022 Étiquettes : , , , , , ,


Dans le cadre du Global Fragility Act, les États-Unis d’Amérique (USA) ont annoncé lundi 08 août 2022, un investissement de 2 milliards de dollars sur dix ans en Afrique et particulièrement au Togo.

L’information a été divulguée par le secrétaire d’État américain, Antony Blinken lors de son discours en Afrique du Sud. En effet, ces fonds seront déployés dans le cadre du Global Fragility Act qui vise à renforcer la démocratie et la bonne gouvernance en Afrique subsaharienne notamment le Togo

Les USA mettent au point le Global Fragility Act en Afrique subsaharienne

L’administration américaine de Biden révèle progressivement sa stratégie de coopération africaine. La stratégie Biden se concentre essentiellement sur le renforcement de la démocratie en Afrique subsaharienne. Toutefois, elle entend faire front à l’influence russe et chinoise.

Pour ce faire, les USA initient la loi sur la fragilité mondiale, qui vise à favoriser la paix, la résilience et l’inclusion dans “les endroits où les conditions sont propices au conflit”. Il s’agit du Global Fragility Act.

Plusieurs pays sont visés par l’initiative. Notamment, le Mozambique et les pays côtiers d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée et Togo). La stratégie américaine s’appuie « sur des décennies de leçons apprises en matière de prévention des conflits, telles que la culture des relations entre les dirigeants communautaires, les responsables gouvernementaux et les forces de sécurité, qui sont essentielles pour désamorcer les tensions avant qu’elles n’éclatent en violence ; et le renforcement de la résilience aux effets déstabilisateurs du climat. changement, comme des sécheresses plus fréquentes et plus sévères », selon Antony Blinken.

Les USA veulent contrer le monopole sino-russe en Afrique

La visite du secrétaire d’État en Afrique du Sud loin d’être anodine est la première partie d’une tournée de 3 pays à effectuer en Afrique du Sud, en RD Congo et au Rwanda. Dans la fiche d’information de sa stratégie envers l’Afrique subsaharienne, les États-Unis indiquent qu’outre le renforcement des liens commerciaux, ils « s’engageront également avec des partenaires africains pour exposer et mettre en évidence les risques d’activités négatives de la République Populaire de Chine (RPC) et de la Russie en Afrique ».

Pour cause, selon une étude publiée en mai 2022 par le think tank américain Carnegie Endowment for International Peace, la Chine est le principal partenaire commercial de l’Afrique depuis 2009. Dans le même temps, les échanges commerciaux entre l’Afrique et les USA n’ont cessé de baisser, passant de 142 milliards de dollars en 2008 à 64 milliards en 2021.

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Parallèlement, la Russie capitalise depuis quelques mois, sur l’un de ses principaux atouts commerciaux (les céréales) pour déplacer ses pions diplomatiques en Afrique. Sur le continent, il y a également une coopération militaire avec certains pays à travers des armes et des services de sécurité controversés. Au regard de tout ce qui précède, la stratégie américaine est claire: contrer l’influence de la Chine et de la Russie en Afrique.

A titre de rappel, le ministre, secrétaire général de la présidence de la République, Sandra Ablamba Johnson avait reçu mardi 2 août 2022 à Lomé l’ambassadrice des Etats-Unis au Togo, Elizabeth Fitzsimmons. Les deux personnalités ont abordé plusieurs sujets dont la mise en œuvre des réformes du programme Threshold du Millennium challenge corporation (MCC) au Togo.

Enfin, un sommet USA-Afrique s’annonce en décembre prochain, autour des questions de coopération sur plusieurs sujets entre Washington et ses partenaires africains. Elles concernent la sécurité alimentaire en plein conflit russo-ukrainien et le changement climatique.

Perside Katanga

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