Gilbert Houngbo candidat à la direction de l’OIT
Le Togolais Gilbert Houngbo sera candidat à la direction de l’Organisation internationale du Travail (OIT). L’ancien premier ministre du Togo…
Le Togolais Gilbert Houngbo sera candidat à la direction de l’Organisation internationale du Travail (OIT). L’ancien premier ministre du Togo figure parmi les candidats en lice pour l’élection qui aura lieu le 25 mars prochain. Entre autres candidats, on note Muriel Pénicaud (France), Greg Vines (Australie) et Mthunzi Mdwaba (Afrique du Sud).
Ces candidats se prononcent pour prendre la succession de Juan Somavia, directeur général de l’Organisation internationale du travail (OIT), dont le siège est à Genève.
La candidature de Gilbert Houngbo, l’actuel président du Fonds international de développement agricole (FIDA), a été présentée par le gouvernement togolais.
Gilbert Houngbo est connu pour avoir également occupé des postes de haut niveau au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Une expérience réussie à l’Organisation internationale du Travail
Gilbert Houngbo a fait ses preuves à l’Organisation internationale du Travail. Il avait été Directeur adjoint de l’organisation chargé des opérations sur le terrain, du portefeuille de la coopération au développement, de l’engagement multilatéral et du Centre de formation de Turin.
Peu après sa prise de fonction en mars 2013, le Directeur général d’antan M. Guy Ryder lui avait demandé de coordonner la réponse de l’OIT à l’effondrement du Rana Plaza au Bangladesh. Le Togolais avait donc réussi à rassembler toutes les parties afin de signer un accord visant à l’amélioration des conditions de travail dans l’industrie du vêtement et à l’indemnisation des victimes.
Gilbert Houngbo ou la vision d’un nouveau contrat social mondial
La vision de Gilbert Houngbo à la tête de l’OIT est claire. Insuffler un nouveau vent pour le contrat social mondial.
« Ma vision de l’OIT s’inspire du préambule de sa Constitution : « Attendu qu’une paix universelle et durable ne peut être fondée que sur la base de la justice sociale », a-t-il expliqué.
« Les progrès accomplis ces dernières décennies en matière de justice sociale doivent être préservés et protégés, et les solutions mondiales aux nouveaux défis et opportunités doivent être centrées sur les valeurs humaines, environnementales, économiques et sociétales. En bref, un nouveau contrat social mondial s’impose », rappelle-t-il.
Rappelons que l’OIT est une agence spécialisée des Nations unies. Elle a pour rôle de protéger et promouvoir les droits de l’homme au travail. Son travail consiste notamment à établir des normes internationales et à mettre en place des programmes. Elle réunit des représentants gouvernementaux, des travailleurs et des employeurs de 187 Etats membres.
Bernard A.
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