Togo : Les élèves incarcérés à Dapaong sont enfin libres
Après six (6) mois passés en détention, les élèves arrêtés lors des manifestations du Syndicat des Enseignants du Togo (SET)…
Après six (6) mois passés en détention, les élèves arrêtés lors des manifestations du Syndicat des Enseignants du Togo (SET) en avril dernier à Dapaong, ont recouvert leur liberté. Ils manifestaient pour le retour de leurs enseignants en grève dans les salles de classes.
L’information a été rapportée par une source de la zone en début matinée ce lundi 17 octobre. Deux semaines après la libération des leaders du SET, les élèves détenus à Dapaong lors des grèves en avril sont enfin libérés. Une grande victoire pour les voix qui se sont levées pour réclamer leur libération.
De meilleures conditions d’études exigées
Ils sont au nombre de cinq. Les élèves Fatou Bamok du Lycée de Nano, Sita Konene du Lycée de Cinkassé, Mohanz Alaka, Lépaguinibé Sawangou et du Yendoubé Tarkpatike du Lycée de Tandjouaré. Ils vont pouvoir rejoindre les familles et peut-être envisager de reprendre les cours.
Ils étaient arrêtés au même moment que les leaders du SET pour des faits de “destructions de biens publics et privés” et “de troubles à l’ordre public”. Ces derniers, libérés en début du mois d’octobre, étaient accusés d’avoir incité les élèves et autres personnes à une révolte.
Lire Aussi : Presse au Togo : une convention collective des journalistes et techniciens des médias désormais effective
Une libération réclamée des élèves
Pour l’heure, aucune condition sur la libération des élèves n’a été dévoilé. Cependant, la décision a été saluée par certaines voix de l’opinion publique, notamment le mouvement Martin Luther King, l’écrivain poète Célestin Kotachadjo ou encore l’honorable Gerry Taama qui se sont levées en septembre pour exiger leur remise en liberté.
“Je pense que notre action a finalement payé”, a déclaré le député qui se félicite des actions qui ont abouti à la libération des apprenants, rapporte le quotidien Matin libre.
Rappelons que le président du Nouvel Engagement Togolais (NET) avait lancé une cagnotte de 1.5 million de Francs CFA pour gérer les dédommagements causés par ces élèves.
Nabuch Aboubakar
Comments