Burkina Faso/Présidentielle 2020 : Eddie Komboïgo, candidat du CDP sera investi dimanche prochain
Dans le cadre de la préparation des élections présidentielles au Burkina Faso, plusieurs investitures de candidats sont annoncées dont celle…
Dans le cadre de la préparation des élections présidentielles au Burkina Faso, plusieurs investitures de candidats sont annoncées dont celle d’Eddie Komboïgo. Ce dernier défendra les couleurs du CDP, parti de l’ancien président Blaise Compaoré.
L’ancien parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), investira, dimanche prochain à Ouagadougou, la capitale burkinabè, son candidat Eddie Komboïgo pour la présidentielle de novembre 2020.
Une candidature de Eddie Komboïgo validée par Blaise Compaoré
L’unanimité autour de cette candidature de Eddie Komboïgo, même si elle souffre de quelques doutes, est possible grâce au soutien de l’ex président Blaise Compaoré et président d’honneur du parti.
En effet, selon un communiqué du parti CDP, même si des rivalités ont continué d’exister quand le choix du comité exécutif s’est porté sur Eddie pour être le candidat du parti à la présidentielle, ce choix a été validé par Blaise Compaoré.
Ainsi, à la question de savoir si l’ancien chef d’Etat accordera-t-il son soutien plein et entier au candidat Eddie Komboïgo, « Oui », de l’avis d’Achille Tapsoba, premier vice-président du CDP qui pense qu’Eddie Komboïgo pourra compter sur la machine électorale du CDP et d’autres alliés.
Par ailleurs, Komboïgo se positionne comme un véritable rival pour le président Roch Marc Christian Kaboré, candidat à un second mandat.
Une unanimité apparente sur la candidature de Eddie Komboïgo
Il faut d’emblée reconnaitre que des rivalités existent au sein du CDP. Une des plus belles manifestations de ces rivalités est la déclaration de candidature Kadré Désiré Ouédraogo, cadre du parti.
Déjà en 2015, cet expert-comptable de 56 ans, avait vu sa candidature rejetée en vertu du nouveau code électoral qui avait abouti, sous la transition à l’exclusion des proches de Blaise Compaoré pour avoir soutenu son projet de modification de la Constitution.
Sa désignation en 2018 pour prendre la tête du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) avait déjà semé la discorde au sein du parti. D’anciens piliers comme Léonce Koné, Boureima Badini, mais aussi Kadré Désiré Ouédraogo, l’ancien président de la commission de la CEDEAO avaient été suspendus, avant d’être réintégrés suite à l’intervention de Blaise Compaoré.
Au même moment, l’Union pour le progrès et le changement (l’UPC) se prépare à investir aussi comme candidat son président Zéphirin Diabré le samedi 25 juillet.
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