Economie bleue : Le Togo hôte de la journée africaine des mers et océans
Du 19 au 20 septembre 2022, Lomé a accueilli des acteurs africains de l’économie bleue pour la célébration de la…
Du 19 au 20 septembre 2022, Lomé a accueilli des acteurs africains de l’économie bleue pour la célébration de la journée africaine des mers et océans. Orientés autour du thème « Renforcer l’agenda de l’économie bleue en Afrique », les travaux visent à renforcer les synergies internationales en matière de protection marine et de gestion durable de la mer.
En effet, la journée africaine des mers et océans est célébrée le 25 juillet de chaque année. Mais, l’évènement a été reporté cette année en septembre. Pays hôte de cet évènement de grande envergure porté par le ministère de l’économie maritime, de la pêche et de la protection côtière, le Togo se félicite d’accueillir tous ces acteurs africains militant pour l’économie bleue.
Réunis pour renforcer l’économie bleue en Afrique
L’ouverture des travaux de cette rencontre de deux jours a été marquée par la présence des ministres togolais en charge de l’économie maritime et de l’environnement, Edem Kokou Tengue et Foli-Bazi Katari. Pour les acteurs, célébrer la Journée africaine des mers et des océans permet de souligner l’agenda de l’économie bleue de l’Afrique. Egalement, d’envoyer un signal fort de l’intention de l’Afrique d’utiliser, de gérer et de gouverner durablement ses ressources de biodiversité aquatique pour son développement.
En outre, l’idée d’une Journée africaine dédiée à l’espace marin fait référence aux opportunités inhérentes aux vastes ressources aquatiques de l’Afrique. Ensuite, efforts menés par les pays africains en vue d’atteindre les cibles des Objectifs Développement Durable (ODD).
« Dans ce secteur, nous devons nous mobiliser pour faire face à des défis tels que le fléau de la pêche illicite, la pollution, la piraterie, les trafics divers et l’érosion qui menacent la stabilité et la prospérité des pays disposant d’un littoral et de leurs voisins », a indiqué Nancy Karigithu, ambassadrice de l’économie bleue de l’Union africaine au Kenya.
« Il est temps pour chaque pays africain de participer aux efforts en cours, pour faire en sorte que la stratégie AIMS 2050 de l’UA serve de base principale aux efforts de l’Organisation maritime internationale (OMI) et d’autres agences internationales, régionales et nationales pertinentes pour renforcer l’économie des océans sur le continent africain », a-t-elle ajouté.
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L’économie bleue en ligne de mire au Togo
Champion de l’UA sur la sécurité maritime et l’Union Africaine, le Togo d’une certaine hégémonie maritime en Afrique. Ceci, à sa position géographique et de ses infrastructures portuaires. L’économie bleue au Togo constitue un puissant levier de développement des États de la sous-région et ce secteur d’activité est bien présent dans l’économie togolaise.
Avec différentes réformes faites, le port de Lomé se positionne aujourd’hui comme l’un des ports les plus modernes du continent africain. Entre autres, la dématérialisation de la totalité des procédures d’enlèvement des marchandises avec le paiement en ligne des factures. Ainsi, ils y transitent plusieurs types de marchandises aussi bien pour les pays voisins que pour ceux de l’hinterland.
Enfin, ces différentes réformes engagées, selon Edem Tengué, s’inscrivent dans la politique d’investissement visant à faire du Port de Lomé la première destination de choix pour les grands armateurs du monde ainsi qu’un hub logistique dans la sous-région.
Perside Katanga
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