Côte d’ivoire : lettre ouverte de Soro à Macron, « Votre parole est attendue en Côte d’Ivoire »

Une lettre ouverte de Soro a été adressée au président Français Emmanuel Macron, ce 26 août 2020. En effet, Guillaume…

Parredaction Catégorie Politique le 26 août 2020 Étiquettes : , , , , ,


Une lettre ouverte de Soro a été adressée au président Français Emmanuel Macron, ce 26 août 2020. En effet, Guillaume Soro, l’ancien Premier ministre de la Côte d’ivoire ne pourra pas participer aux prochaines élections. Il a été contraint à l’exil et retiré, de surcroit, de la liste électorale. Depuis lors, il ne cesse d’enchainer les sorties médiatiques contre son ancien allié, Alassane Ouattara. 

A quelques mois de la présidentielle, Guillaume Soro appelle Macron à se prononcer explicitement sur le troisième mandat très contesté d’Alassane Ouattara. Une candidature qu’il qualifie d’illégitime selon la constitution. Pour l’heure, les tensions d’une crise pré-électorale voire post-électorale semblent être semées discrètement.

la lettre ouverte de Soro dénonce une démocratie bafouée

Dans la lettre ouverte de Soro, ce dernier a, avant tout, rappelé que la démocratie était cet élément essentiel dont le continent africain a besoin pour se développer. Il en était de même pour son cher pays la Côte d’Ivoire qu’il aime par-dessus tout, a indiqué Soro. De ce fait, la démocratie durement installée est sérieusement en train d’être violée allégrement et sans aucun remord par Alassane Ouattara.

« La Constitution, socle de notre édifice républicain, est en train d’être démolie », a-t-il tenu à notifier au président français. Car pour lui, aucune femme, aucun homme de bonne volonté ne saurait rester insensible face à ce crime commis. Et de surcroît une forfaiture commise contre l’un des pays les plus stables d’Afrique « la Côte d’Ivoire », a exprimé Guillaume Soro.

Alors, il en appelle à la lumière de la France dont la lumière démocratique resplendit depuis tant d’années déjà.

Un silence complice

L’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro reproche à la France son silence méprisant. Un silence contraire aux clameurs tonitruantes observées suite à la déclaration de non représentation du président ADO. Une démarche auparavant qualifiée de « décision historique ».

Coup de tonnerre, la réaction de la France fut totalement l’inverse depuis l’annonce de la troisième candidature d’Alassane Ouattara le 6 août dernier. Mais face au viol flagrant de la constitution ivoirienne, le mutisme s’est fait plus éloquent. Un signe de traitrise face aux valeurs prônées par la France, a tenté de démontrer la lettre ouverte de Soro.

« Votre parole est forte. Elle est attendue, en Côte d’Ivoire et bien au-delà de la Côte d’Ivoire », a vivement martelé le candidat exclu à Emmanuel Macron. Ces mots produiraient-ils vraiment les effets souhaités ? Les réactions et réponses sont attendues.

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