Corruption : les orientations importantes de nouvelle stratégie de la HAPLUCIA
La Haute Autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA) finalise sa nouvelle stratégie…
La Haute Autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA) finalise sa nouvelle stratégie pour venir à bout de la corruption. La version provisoire de cette stratégie nationale est dans sa phase d’amélioration.
La stratégie provisoire de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées sera enrichie par les autorités locales, les magistrats et autres acteurs de développement. Lancée le 21 mai 2021 à Lomé, le processus d’élaboration continue.
Piliers et axes de la stratégie de la HAPLUCIA
La version présente de la stratégie de la HAPLUCIA participe de la production et de la validation du rapport diagnostic de la situation de la corruption au Togo. L’étape de Kara a permis au Consultant de la HAPLUCIA, Fabrice EBEH, de présenter aux participants les trois piliers de la stratégie.
« Le premier, c’est la gouvernance. Il s’agit de voir les lois et les mesures incitatives pour bien lutter contre la corruption. L’axe gouvernance soutient l’axe prévention et de répression, parce qu’il faut prévenir, mais aussi il faut réprimer », a-t-il précisé.
En dehors des trois piliers qui soutiennent la stratégie, il y a trois axes. Le premier, c’est de renforcer le référentiel juridique et institutionnel. Le deuxième, c’est de renforcer la performance des services publics par la digitalisation. Le dernier et le troisième axe est de renforcer la participation citoyenne à la lutte contre la corruption.
L’inclusion…
Pour une lutte efficace contre la corruption et les infections assimilées, la HAPLUCIA mise sur une implication des acteurs du développement en recueillant leurs observations et propositions en vue d’enrichir le document.
Pour Essohana Wiyao, président de la HAPLUCIA, « la corruption, c’est un cancer de l’économie d’un pays. Elle prive nos États des ressources nécessaires à la satisfaction des besoins des populations. »
À cause de la corruption, une route n’est pas construite ou bien elle est mal construite. Une école n’est pas construite ou c’est mal construit, a souligné le président. Alors pour traiter la corruption, Monsieur Essohana Wiyao indique qu’il faut « une méthode, il faut une stratégie, c’est ce que nous sommes en train de faire. »
Il faut rappeler qu’après cette phase dans les régions, la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées fera l’objet d’une validation technique par le comité de pilotage avant d’être soumise à la validation nationale.
Fafa A.
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