Les partis politiques ivoiriennes, entre conquête du pouvoir et soutien au parti présidentiel

Les partis politiques ivoiriennes se mélangent visiblement les pédales. En effet, il ne fait l’ombre d’aucun doute que l’objectif premier…

Parredaction Catégorie Dossiers Politique le 13 juillet 2020 Étiquettes : ,


Les partis politiques ivoiriennes se mélangent visiblement les pédales. En effet, il ne fait l’ombre d’aucun doute que l’objectif premier de tout parti politique est la conquête et l’exercice du pouvoir. Mais, il parait clair que tous les politiques n’ont pas cette ambition. En témoigne le phénomène des partis alliés ou satellites qui n’ont pour rôle que d’apporter leur soutien à un autre parti moyennant des postes ministériels et d’autres privilèges.

C’est justement ce qui se passe actuellement en Côte d’ivoire où le parti Union pour la Démocratie et la Paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) a rejoint le parti présidentiel le RHDP. Or, même si la discipline des partis politiques ivoiriennes, doit prévaloir, ce mécanisme est souvent mal vu par d’autres ténors du parti soutien.

Dans ces conditions, tous ceux qui manifestent des ambitions sont à écarter. Quelles sont les raisons de ces alliances ? D’abord, il faut reconnaitre ces groupements dénommés partis ne sont pas créés pour conquérir le pouvoir. Ensuite, ils ne disposent pas de ressources financières conséquentes.

Partis politiques ivoiriennes, sans ambition évidente de conquête du pouvoir ?

Il devient paradoxal que dès sa création, un parti peut se donner un autre objectif contraire à celui de la conquête et de l’exercice du pouvoir. Il s’agit d’une part de ne jamais participer aux élections pour qu’on puisse mesurer sa représentativité. D’autre part, il s’agit juste de se rallier à un grand parti, pour la plupart le parti au pouvoir.

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En effet, selon jeune Afrique : « alors que  l’UDPCI d’Albert Toikeusse Mabri, (Ndlr) laisse planer le doute sur ses intentions à l’approche de la présidentielle d’octobre, certains cadres du parti ont déjà apporté leur soutien à la candidature d’Amadou Gon Coulibaly ».

A en croire la même source, même si les cadres avaient envisagé la destitution du président du parti, ceci n’a pas eu lieu. Chose curieuse, sachant pertinemment que son parti a décidé clairement de soutenir le candidat du parti au pouvoir, il n’avait pas manifesté son mécontentent.

Mais, plus tard il déclara sa candidature, come les autres partis politiques ivoiriennes. Si les cadres de son parti ont pris la décision de soutenir le pouvoir, c’est aussi parce que leur propre parti manque de moyens financiers.Les partis politiques ivoiriennes, entre conquête du pouvoir et soutien au parti présidentiel

Partis politiques ivoiriennes, ralliement motivés par le manque des ressources financières ?

Si les activités politiques exigent des moyens financiers importants, on comprend alors que plusieurs partis politiques ivoiriennes en manquent foncièrement. Ce qui les conduit à se faire rapidement acheter par les partis ayant d’importants moyens financiers.

Il faut aussi rappeler que le financement des partis se fondent plus sur les moyens de leurs fondateurs ou présidents. Or, pour la plupart des cadres du parti, l’objectif premier c’est d’avoir rapidement des privilèges. Dans ces conditions, il sera très difficile au président d’imposer sa vision aux autres membres.

D’ailleurs, à cause des intérêts, il peut être évincé par ses cadres. Un président de parti, bénéficiant déjà des largesses du pouvoir ne peut que le défendre. Au cas contraire, il perd tout. C’est ce qui était arrivé à Albert Toikeusse Mabri.

Destitué de son propre parti, Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), il a également été limogé de son poste de ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, portefeuille qui lui avait été confié en juillet 2018. Parce qu’il est dépourvu de poids pour être un réel soutien du parti présidentiel.

 

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