Togo: La CNDH en campagne de sensibilisation sur les violences basées sur le genre
La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) organise ce jeudi 1er septembre 2022 à Lomé, une campagne de sensibilisation….
La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) organise ce jeudi 1er septembre 2022 à Lomé, une campagne de sensibilisation. Ladite campagne est axée autour des violences basées sur le genre et les discriminations faites aux femmes en matière successorale et d’accès à la terre.
L’initiative s’inscrit dans l’axe 2 du Plan stratégique 2021-2025 de la CNDH titré « promotion d’une culture des droits de l’homme et renforcement de la protection ».
Mettre fin à la discrimination
Les travaux tournent autour des violences faites aux femmes et jeunes filles ainsi que leurs conséquences. Aussi, les discriminations en matière successorale et d’accès à la terre.
Précisément, cette rencontre d’une journée vise à contribuer à réduire les violences basées sur le genre dans les milieux, notamment, dans les communautés religieuses. Ont eté ciblés, l’Union musulmane du Togo (UMT), Yesu lé agbé, Catholique, Protestant, Assemblée de Dieu, Pentecôte, Impact Centre Chrétien.
« Il s’agira d’organiser une campagne de sensibilisation à l’endroit des confessions religieuses sur la lutte contre les violences basées sur le genre », a indiqué Afi Attitso, vice-présidente de la CNDH. Pour l’institution, il est capital de poursuivre les séances d’information et de sensibilisation pour venir à bout de la discrimination liée au genre.
La CNDH garantie l’égalité des chances
Le 10 juin dernier, avec le soutien de son partenaire Denk Pharma, une société parapharmaceutique, la CNDH a organisé une campagne de consultations et de soins gratuits aux enfants en détention à Lomé. L’objectif était de soulager dans la mesure du possible ses pensionnaires.
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A l’occasion, elle a mis le cap sur le Centre d’accès au droit et à la justice pour les enfants d’Agoè Cacaveli à Lomé. Le corps médical avait pu consulter une quarantaine de jeunes en détention, souffrant de plusieurs maux.
En effet, les consultations et les soins gratuits ont porté notamment sur les cas de dermatologie, de la pédiatrie et de la stomatologie. « C’est difficile pour les enfants en détention d’avoir les mêmes soins que ceux qui sont en liberté. A la CNDH, nous avons voulu mettre un accent particulier sur le droit à la santé qui est sur toutes les lèvres mais qui n’est pas effectif sur le terrain », Lionel Ohini Kwao Sanvee, le vice-président de la CNDH.
Enfin, l’institution entend garantir l’égalité des chances à tous « Nous voulons que les détenus puissent réellement jouir de ce droit. C’est pour cela que nous avons initié ces consultations et soins médicaux au profit des mineurs en conflit avec la loi » a t-il ajouté.
Perside Katanga
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