Cadre Permanent de Concertation: Retour de l’ANC aux concertations et présidence du NET
Au Togo, la deuxième réunion du Cadre Permanent de Concertation (CPC), espace de discussion entre les partis politiques, s’est tenu…
Au Togo, la deuxième réunion du Cadre Permanent de Concertation (CPC), espace de discussion entre les partis politiques, s’est tenu ce 15 mars dans la capitale, Lomé. Cette rencontre a vu la participation de députés indépendants et le retour de partis ayant précédemment claqué la porte des pourparlers.
Gerry Taama à la présidence tournante
Cette deuxième réunion du Cadre Permanent de Concertation a vu le retour de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) à la table de négociations. Les concertations ont également débouché sur la formation de l’équipe devant diriger les travaux au cours des 3 mois à venir, avril à juin. Le député Gerry Komandéga Taama, président du Nouvel Engagement Togolais (NET) a été porté à la présidence tournante du bureau. Dans ces fonctions, il sera secondé par Adrien Béliki Akouete, président de la Convergence patriotique panafricaine (CPP). Le bureau est complété par le bureau indépendant Pacôme Adjourouvi.
Selon les indications du député Gerry Taama, une prochaine rencontre devrait permettre aux diverses parties prenantes du Cadre Permanent de Concertation de définir de façon consensuelle les questions à aborder aux cours des travaux.
De la CNAP au Cadre Permanent de concertation
En rappel, le Cadre Permanent de Concertation fait écho à la volonté des acteurs politiques de se doter d’une plateforme permanente de discussion après le succès de la Concertation Nationale entre Acteurs Politiques (CNAP) qui s’est tenue du 19 janvier au 13 juillet 2021. Cette concertation à laquelle 21 partis parlementaires et non-parlementaires étaient conviés, avait pour principal objectif de d’impulser l’élaboration de propositions consensuelles pour la réalisation de réformes devant permettre la tenue apaisée des futures élections régionales.
Au total, à l’issue de ces concertations, 52 propositions avaient été transmises au gouvernement. Il s’agissait notamment de la recomposition de la commission électorale nationale indépendante, d’une durée de mandat plus longue pour cette commission, et d’un nouveau recensement électoral et l’authentification des bulletins de vote. Une révision de la charte des partis politiques avait aussi été proposée pour qu’il faille désormais 60 membres fondateurs à un parti au lieu de 30 précédemment.
Klétus Situ
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