Braquages à Lomé : les consignes du ministre de la sécurité aux responsables des banques
Un braquage est un braquage de trop, dixit Yark Damehame, Ministre de la sécurité et de la protection civile. Les…
Un braquage est un braquage de trop, dixit Yark Damehame, Ministre de la sécurité et de la protection civile. Les braquages à Lomé ont visiblement repris. C’est dans cette optique que le ministre donne des consignes utiles aux responsables des banques.
Le dernier braquage à mains armées à Lomé date juste de ce mardi 18 janvier au niveau de l’UTB Circulaire où plusieurs millions de CFA ont été emportés. Les victimes de ces braquages à Lomé sont pour la plupart du temps des opérations économiques. Le gouvernement prend la mesure de la situation en dévoilant par la voix du ministre de la sécurité et de la protection civile, des nouvelles dispositions prises.
Nouvelles mesures contre les braquages à Lomé
Le braquage, le vol, le cambriolage relèvent des faits d’insécurité classique. Pour le ministre, c’est des faits qui sont dans notre société depuis la nuit des temps et le ministère y travaille. « Pas plus tard que le jeudi dernier, nous avons fait le point du nombre de braquages que nous avons eu en 2021 par rapport à 2020. Il y a une amélioration, mais j’ai dit d’autant qu’il y aura un braquage dans notre pays, cela veut dire que l’effort n’est pas suffisant », a déclaré Yark Damehame.
Il a, aussi, appelé à la collaboration de la population togolaise. Pour les opérateurs économiques, « nous avons dit si vous êtes opérateurs économiques, vous avez à faire un retrait important, la police la gendarmerie, même l’armée sont à la disposition de tout togolais qui a besoin de couverture sécuritaire », a-t-il précisé.
Consignes aux banques
Le ministre de la sécurité dit recevoir des demandes des citoyens qui ont des veillées, des mariages. Alors, « pourquoi un opérateur économique qui va pour faire un retrait important, 20 millions, 30 millions, 40 millions, 50 millions voire plus, ne peut pas demander au commissariat de coin ou à la brigade de coin ou à la direction de la police ou de la gendarmerie des éléments pour l’accompagner ?, s’est-il interrogé.
De jour ou de nuit, les opérateurs économiques peuvent demander les forces régaliennes où ils veulent aller. Pour cela, une séance de travail est prévue avec les responsables des banques le vendredi prochain. « Je serai obligé de leur dire si un opérateur économique vient pour une opération importante, demandez-lui s’il a la sécurité. S’il n’a pas la sécurité, ajournez et faites nous appel », a conclu le ministre en charge de la sécurité.
Fafa A.
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