BAD : Covid-19 et réélection du président Adesina au cœur de l’assemblée générale de l’institution

« Comment construire l’Afrique, après la pandémie ». C’est le thème de l’assemblée générale annuelle de la Banque Africaine de…

Parredaction Catégorie international Dossiers le 27 août 2020 Étiquettes : , , , ,


« Comment construire l’Afrique, après la pandémie ». C’est le thème de l’assemblée générale annuelle de la Banque Africaine de Développement (BAD). Elle se déroule les 26 et 27 août 2020. Et ce pour la toute première fois en mode virtuel en raison du Covid-19.

L’intérêt de ce rassemblement porte le choix d’un nouveau président pour l’institution d’une part. D’autre, l’urgence des réflexions porteraient sur la thématique notamment la pandémie du Covid-19. Car il faut offrir aux populations une vie et des moyens de subsistance meilleurs et plus sains.

La BAD est la seule institution africaine cotée triple A par les agences de notation financière. Elle compte 80 pays actionnaires soit 54 pays africains et 26 non africains.

Un soutien infaillible

Depuis le début de la crise sanitaire, la BAD n’a cessé de se tenir présente aux côtés des Etats. C’est ce que démontrent ces différentes actions menées en faveur des Etats. La cagnotte de 10 milliards de dollars déployée pour aider les Etats et leurs secteurs privés l’illustre fort bien.

Dans les douze prochains mois d’autres actions destinées à combattre la pandémie seront également entreprises. C’est ce qui justifie l’emprunt effectué par l’institution auprès de la bourse de Londres. Le montant du prêt est évalué à 3 milliards de dollars.

L’initiative devrait permettre aux économies des Etats membres de rebondir. Une relance qui faciliterait la vie des populations et surtout d’améliorer leur bien-être. « L’Afrique a besoin d’une BAD forte et stable pour la soutenir » a déclaré Akinwumi Adesina, président de la BAD.

Une réélection certaine

Candidat à sa propre succession, Akinwumi Adesina était auparavant contesté à la tête de l’institution. Il était accusé de favoritisme et de prévarication. Un scandale qui a momentanément sali son image. Mais, il a été disculpé totalement par un panel d’experts indépendants qui a su prouver son innocence.

Aujourd’hui seul candidat en lice, il a toutes les chances de se maintenir à son poste. Il est également soutenu par le président nigérian Muhammadu Buhari. Ce dernier vient de conforter la position de son pays en devenant premier actionnaire de la BAD.

Pour l’ancien ministre de l’agriculture du Nigéria, cette assemblée serait pour lui l’occasion d’offrir à nouveau ses compétences. De plus, sa réélection pour les cinq prochaines années devrait engendrer de résultats exceptionnels par rapport au précédent mandat.

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