Transport: Lomé et Ouagadougou échangent sur l’amélioration du transit de leur corridor

Du 1er au 02 septembre 2022, s’organisent à Lomé, des travaux sur les transports et transits routiers et maritimes entre…

Parredaction Catégorie Economie le 2 septembre 2022 Étiquettes : , , ,


Du 1er au 02 septembre 2022, s’organisent à Lomé, des travaux sur les transports et transits routiers et maritimes entre le Togo et le Burkina-Faso. Ils sont placés sous le thème « Le corridor Lomé-Cinkassé-Ouagadougou : un trait d’union entre le Togo et le Burkina-Faso »

En effet, il s’agit de discuter avec les officiels et les opérateurs économiques des problèmes relatifs au transit routier et maritime entre ces deux pays frontaliers, en vue de trouver des solutions y afférentes. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la visite d’amitié et de travail de la délégation ministérielle du Burkina-Faso au Togo.

Résoudre les problèmes existants

Malgré les efforts de réaménagement, le corridor togolais est confronté à plusieurs difficultés qui sont principalement liées au transport de marchandises menaçant sa compétitivité et son attraction. Entre autres, la gestion du fret, la tarification du transport de marchandises et la multiplicité d’intermédiaires. A celles-ci s’ajoutent l’application du règlement 14 avec des véhicules transformés et hors gabarit dans la circulation et l’accès des transporteurs togolais au transport inter-Etats de passagers.

Le gouvernement togolais a affiché clairement à l’ambition 5 de l’axe stratégique 2 de sa feuille de route 2020-2025, sa détermination d’affirmer la place du pays en tant que hub logistique et de services. « Aucun sujet n’est tabou. Discutez sans complaisance en toute fraternité, et proposez-nous des solutions qui nous permettront de continuer notre marche commune. Nous ne voulons pas des solutions par défaut qui sont des bombes à retardement », a exhorté Affoh Atcha-Dedji, ministre togolais des transports routiers, aériens et ferroviaires à l’ouverture des travaux.

Par ailleurs, le ministre burkinabè des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité, Mahamoudou Zampaligre, a souligné que le gouvernement du Burkina-Faso attend de ces assises, des résultats qui permettent un suivi exhaustif des marchandises sur toute la chaîne des transports.

Aussi, un accompagnement des acteurs par l’octroi de facilités de transit, une bonne collaboration entre les différents partenaires et surtout une application rigoureuse des textes sur la gestion du fret en transit comme local pour un approvisionnement régulier de leur pays.

Corridor économique Lomé-Ouagadougou-Niamey

Depuis quelques années, des réformes sont entreprises pour renforcer davantage les échanges entre le Togo et les pays de l’hinterland. Entre autres, la mise en œuvre du projet corridor économique Lomé-Ouagadougou-Niamey (PCE-LON). L’objectif est d’améliorer la connectivité régionale et les infrastructures socio-économiques communautaires le long du corridor entre les capitales du Togo, du Burkina-Faso et du Niger.

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A cet effet, le gouvernement togolais et la Banque mondiale avait signé en octobre 2021 à Lomé, l’accord de financement de cet important projet régional qui durera 5 ans. En tout, 120 millions de dollars (67,8 milliards FCFA) ont été alloués au Togo, selon les termes de l’entente paraphée par le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya et Coralie Gevers, la directrice des opérations de la BM.

Soulignons que le corridor routier Lomé-Ouaga-Niamey, long de 1065 km, est un axe incontournable de la chaîne d’approvisionnement des trois pays et un itinéraire essentiel pour leurs économies respectives.

Perside Katanga

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