Accidents de circulation : face à la récurrence, la DSR veut renforcer les contrôles sur les véhicules
La Division de la Sécurité Routière (DSR) a annoncé jeudi 30 juin 2022 un renforcement des contrôles sur les véhicules…
La Division de la Sécurité Routière (DSR) a annoncé jeudi 30 juin 2022 un renforcement des contrôles sur les véhicules dont la plupart sont défectueux. Cette annonce fait suite à l’accident survenu le 28 juin 2022 sur le pont de Bako à l’entrée de Wahala. Une tragédie ayant coûté la vie à treize commerçantes due à l’excès de vitesse et la dégradation des pneus.
Pour ce faire, Il paraît opportun de consolider l’inspection surtout des véhicules pour préserver la vie des usagers de la route.
Intensifier la rigueur
D’après les autorités, ce sont des épaves roulantes qui circulent. Les voitures, bus et camions sont en mauvais ou très mauvais état. Selon les experts, le parc automobile est vieillissant, majoritairement constitué de vieux véhicules d’occasion venus d’Europe. D’après eux, la moitié du parc togolais devrait rester au garage.
Certes, il existe une visite technique, mais elle est peu rigoureuse, les critères n’étant pas très exigeants. Dorénavant, « Ce sera tolérance zéro », a prévenu le patron de la Division de la Sécurité Routière (DSR), le commissaire principal Kossi Sodji. C’était à l’occasion de la rencontre des organisations des transports et des conducteurs pour une séance de sensibilisation le 30 juin à Lomé. Elle a été présidée par le ministre des transports routiers, aériens et ferroviaires M. Affoh ATCHA-DEDJI. Le renforcement de contrôle sur véhicules sera de mise.
Eviter le sang
Le pays enregistre ces derniers temps, un nombre conséquent d’accidents de route avec des pertes en vies humaines déplorables. Pour des vies qui en dépendent, il faut prendre conscience de l’importance de la sécurité routière dans le pays. En effet, cela se traduit par la mise à jour des papiers de circulation, la visite technique régulière, le fait d’éviter les surcharges des personnes et des marchandises.
L’Etat togolais fait des efforts en matière d’infrastructure routière. Cela ne doit constituer en aucun cas une source de tristesse pour les populations. L’on se rappelle encore d’avoir pleuré nos mamans tombées à Wahala il y a quelques jours, allant faire du commerce au marché de Gléi. « Le réseau des transports doit être un réseau de vie et non de tristesse et de mort » dixit Rémy Kokou Kpadenou, premier vice-président de la Faîtière Patronale des Transporteurs.
Pour le bien commun, agents de sécurité routière, conducteurs et transporteurs doivent jouer leur partition afin d’accompagner les actions du gouvernement en matière de sécurité routière.
Perside Katanga
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