Le Banque Mondiale décaisse 450 millions de dollars au profit des régions du nord de quatre pays africains dont le Togo

 La Banque Mondiale a annoncé ce 31 mars, le décaissement de la coquette somme de 450 millions de dollars à destination des régions du nord de la Côte d’ivoire, du Ghana, du Togo et du Bénin.

Ce financement ira, selon le communiqué de presse de l’institution basée à Washington, à la mise en œuvre du Projet de cohésion sociale des régions nord du golfe de Guinée.

La Banque Mondiale apporte ainsi une approche régionale pour une action locale

Le Projet de cohésion sociale des régions nord du golfe de Guinée, financé par la Banque Mondiale à travers le guichet de l’Association Internationale de Développement (IDA), a pour objectif d’anticiper et de prévenir la propagation des conflits venus du Sahel, de réduire la vulnérabilité au changement climatique et de renforcer les institutions locales, les opportunités économiques et la confiance des populations.

“Ce projet répond à la complexité de la crise en soutenant des solutions intégrées et coordonnées au niveau régional, des efforts de sécurité, de la gestion des aléas climatiques et des risques de catastrophe, et du renforcement des capacités de l’État”, a fait savoir Coralie Gevers, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Togo.

En chiffres, 4600 communautés bénéficiaires sur cinq ans

La mise en œuvre du projet est programmée pour une durée de cinq ans et devrait bénéficier à 4600 communautés des régions septentrionales transfrontalières de la Côte d’ivoire, du Ghana, du Bénin et du Togo. Pour la Banque Mondiale, il sera notamment axé sur le renforcement des institutions locales qui seront essentielles dans le déploiement des investissements, et sur l’association des couches vulnérables que sont les jeunes et les femmes.

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“Le Projet de cohésion sociale des régions nord du golfe de Guinée répond aux demandes des gouvernements et appuie leurs actions pour renforcer le développement communautaire, l’agriculture, l’inclusion des jeunes et la transition numérique”, précise l’Institution.

Klétus Situ